Scène de Vie
Là-bas c’est le Printemps ! Le sourire pendu
A l’aiguille du temps, aux prières vendues .
Le soleil s’est assis pour écrire leurs maux
La victoire en sursis où soupirent les Trop .
Trop de larmes gâchées en de vaines douleurs.
Une guerre forcée dans leurs yeux : candeur.
Juste un bout de sans vie quand s’érige Demain
Juste un goût de l’envie sans réels lendemains .
Là-bas ! C’est un espoir à peines prononcées
Le combat dans le noir pour du pain déserté.
Mères aux justes pleurs pour un nom vite mort
Puis l’oubli de cette heure où l’Amour fut plus fort.
Le soleil s’est perdu juste aux pieds de nos dieux.
Ses mots ne sont pas lus et son cœur, massacré.
Le Normal envahit chaque rue, chaque Trop .
Tous ces Trop endormis pour nourrir le si beau.
Là-bas ! C’est notre Terre… Cette bombe en décor
C’est l’humain qui opère… qui n’écrit que leur sort.
C’est les yeux d’un enfant qui ne voit que sa vie
Au détour de ses ans, au parfum « trop de cris » .
C’est mourir juste un peu quand la mort se dévêt
Car mourir n’est qu’un vœu de voir libres étés .
Là-bas c’est Aujourd’hui ! La violence des corps
C’est nos tristes oublis, juste un bout de nos Morts.
Catielle