Elle

Elle pleurait son passé sans comprendre pourquoi
Tant les maux l’accablaient de rires qu’on ne voit.
Plus rien ne la touchait sauf ces larmes sans joies
Que la nuit déversait quand son cœur avait froid.

L’oreiller de ses peurs cachait ses gris tourments,
Laissant naître les pleurs que l’on porte enfant.
Sans cueillir une fleur dans le jardin du temps
Elle semait la frayeur dans l’abstrait du présent.

Qu’importait ses envies, ses sombres refrains,
Elle chantait ses cris sur de nobles chagrins,
Comme on conte la vie sans ne croire à demain
Juste pour dire "oui" au bonheur incertain .

Quel âge avait son corps? Juste assez pour saisir
Que les mots sont soupirs quand frissonne la mort.
La douleur vend si fort l’interdit des plaisirs
Que l’espoir du désir ne peut crier encore.

Elle est cette inconnue que nos yeux ne verront.
La fin s’est abattue sans aucune illusion,
La frontière en raison, l’ignorance absolue
Elle est cette âme tue, dans un monde sans fonds.

Savez-vous qu’aujourd’hui « elle » meurt chaque jour
De nos tristes oublis, l’égoïsme en atours,
Elle s’éteint en un tour sans n’entendre la vie
Que sur ses tristes cris quémandant votre amour.


Catielle.

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Une pensée pour ces enfants atteints de maladies mortelles qui pourraient être "sauvés" juste par un vaccin...
Savez-vous que le prix d'une barbie vaut le prix d'une vie aujourd'hui? ... Le don de 20 euros à l'UNICEF sauve "un enfant" .
Merci à vous d'avoir su me lire.
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