Paroles de femme

Quand ton corps sera mien au frôlé de nos draps
Je ferai écrivains les chanceux de mes bras
Pour dire au monde entier que l’espoir est vivant
Qu’il est bon de pleurer en l’amour conquérant.

Je peindrai sur ta voix, tous les souffles d’aimer
En gommant les sans joie parsemés au passé.
Notre union et saveurs briseront nos combats
Pour noyer tous ces pleurs qu’on voulait au trépas.

Je t’aimerai défaut pour te voir qualité
Baisserai le rideau quand nos nuits vont pleurer
Si ton cœur se fait sourd à l’écho de mon âme
Je te ferai la cour en ravivant la flamme.

Puis, lorsque doucement s’éveilleront les doutes
Les pourquoi vieillissants tant prédits sur nos routes
Je coucherai l’émoi sur le front de l’ennui
Pour lui dire à mi-voix le parfait de nos vies.

Je me ferai enfant quand la femme aura froid
Pour épeler l’instant, tout ce qui te fait roi
Le bonheur en mon cou versera toutes larmes
En priant à genoux de répandre nos charmes.

Nos langues inondées du désir d’être qu’un
Inviteront l’été en nos âmes : l’embrun
Des paupières repues de nos corps enlacés
Effeuilleront les nus sur le lit destiné.

Je mettrai mes secrets au cœur de ton destin
Mes rêves d’exister juste au creux de tes mains
Et quand tu gémiras tous nos vieux souvenirs
Je mettrai dans tes bras nos plus beaux à venir.

Catielle