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Le Mot
4 décembre 2005

Pourquoi pas ?

pensive

C’était un jour normal sans réelle saveur
Un jour que l’on pleure seule et sans idéal
La plume tue sans mal, ajournée des candeurs
Qui l’avaient vu bonheur et parfois sang banal.

Le soleil perdurait à n’offrir qu’illusion
Reprenant sans raison tout ce qui me manquait.
Ma vie dévisageait tous ces maux, dérisions
S’effleurait l’affliction, le parfum des regrets.

Le cœur bien endurci de pardons et toujours
De l’enfant sans Amour aux coups morts de la vie,
De vers ensevelis aux recueils mauvais tours
S’écrivaient les contours du silence endormi.

Mon encre avait tourné, dévorée dans mes veines
Les larmes de peine salissaient le papier
Seul espoir qui restait pour me conter sereine
Quand les pleurs qu’on traîne se décrivent boulets.

Porte ouverte sans foi sur le seuil en survie
Mon corps avait promis de crier mes « faut pas ».
« Il » a frappé en moi demandant tout petit
Que ma plume en sursis délivre « pourquoi pas ».

Le ciel venait d’Aimer le destin sans pudeur !
Marchandant à mon cœur les peurs contre l’émoi.
En priant qu’ici-bas se réveille mon cœur,
Il a geint mes fadeurs pour m’offrir les pourquoi.

Pourquoi tant sangloter quand sourit le présent ?
Hier n’est que l’antan, nostalgie en reflet
Alors que demain naît, en tes yeux le printemps
Quand cet espoir mourant nous implore d’aimer .

Pourquoi vouloir mourir sur l’instant larmoyant ?
La vie offre le temps à l’œil qui veut le lire
La chaleur d’un plaisir à qui veut être aimant
Le bonheur souriant à qui veut le saisir .

Ces « je t’aime » en fusion, tous ces vers sublimés
N’ont qu’ouvert mes pensées vers l’accord affection,
Puis l’Amour en raison m’a permis d’espérer
Que son cœur tant aimé, demain serait union.


Catielle

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