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Le Mot
3 décembre 2005

Toi et Moi

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Ton sourire sans voix au reflet d’un amour
Tapi au creux de moi, battement de mes jours
Tangue sur les sillons creusés par tes doux mots,
Troublante sensation allongée sur ma peau.

Ode mélodieuse que mon regard chantonne
Oubliant, frileuse mes tristesses aphones.
Otage de mes pleurs bâties sur mon passé
Oxygène des peurs que tu sais effacer.

Il est si bon d’avoir quand donner est permis
Inlassable pouvoir qu’aimer sans interdit .
Il est si douloureux d’obtenir sans donner
Inévitable vœu d’espérer partager.



Enlacée dans ces bras que la nuit me confère
Enivrée de tes joies quand mes verbes te serrent
Eprise je te lie au parfum enchanté
Evoqué dans mes nuits lorsque je te rêvais.

Tu verses sans répit l’humeur de mes espoirs
Tambourines sans bruit les cris de mes grimoires
Touchant du bout des doigts l’essence de mon âme
Tel un refrain de soie effleurant terne flamme.



Mais si le vain destin tout à coup t’éloignais
Mon regard dans tes mains éclairé à jamais
Mourrait dans la survie de tes mots somptueux
Mimant miroir meurtri dans nos tristes adieux.

Onctueuse saveur quand ma plume t’éveille
Oscillant mes pâleurs au gré de tes merveilles.
Offrande magique quand l’Amour se confesse
Où s’éteint lyrique mon amère tristesse.

Ivre du silence que sagesse a confié
Imbue d’ignorance je pleure l’été
Imprégné de ton corps par l’entrain qui m’appelle
Ici, gît sentiment de mon cœur que j’épelle.


Catielle

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